par David Randall
NEW YORK, 2 octobre (Reuters) - Selon les stratèges de Goldman Sachs, de bons résultats à venir pourraient inverser le déclin des méga-capitalisations technologiques et des valeurs de croissance, qui ont été frappées par la hausse des rendements du Trésor et se négocient à leurs niveaux les plus bas depuis six ans.
Le groupe des "Sept Magnifiques" - Apple, Microsoft, Amazon.com, Alphabet, Nvidia, Tesla et Meta Platforms - a chuté de 7 % au cours des deux derniers mois, contre une baisse de 3 % pour l'ensemble du S&P 500, alors que les rendements des bons du Trésor ont augmenté de plus de 60 points de base pour atteindre leur plus haut niveau depuis 16 ans.
Ces baisses ont fait chuter les ratios cours/bénéfices prévisionnels des méga-capitalisations de 20 % collectivement au cours des deux derniers mois, les laissant se négocier avec leur plus forte décote par rapport au marché sur la base d'une croissance à long terme depuis janvier 2017, a déclaré Goldman Sachs dans une note datée du 1er octobre. Dans le même temps, le groupe devrait afficher une croissance des ventes de 11% au troisième trimestre, contre une amélioration de 1% pour le S&P 500, a noté le cabinet.
Dans l'ensemble, les méga-capitalisations ont battu les attentes du consensus en matière de croissance des ventes 81% du temps et ont surperformé dans les deux tiers des saisons de résultats depuis le quatrième trimestre 2016, ont souligné les stratèges de Goldman.
"La divergence entre la baisse des valorisations et l'amélioration des fondamentaux représente une opportunité pour les investisseurs", ont-ils écrit.
L'appel haussier sur les actions technologiques intervient alors que le sentiment des investisseurs pour les actions en général a stagné, ce qui, historiquement, a été un indicateur contrariant de plus de gains à venir, Savita Subramanian, stratège actions et quant chez BofA Global Research, a écrit dans une note lundi.
L'allocation moyenne recommandée aux actions dans les fonds équilibrés est restée inchangée à 53 % en septembre, en dessous de l'indice de référence de 60 %, a noté Mme Subramanian. La baisse du sentiment a historiquement été un signal de gains généralisés au cours des 12 mois suivants, a-t-elle noté.
Le S&P 500 a perdu près de 5 % au cours des dix derniers jours de bourse, mais reste en hausse d'un peu plus de 11 % depuis le début de l'année.
"Nous nous attendons à ce que le S&P 500 se redresse jusqu'à la fin de l'année, avec une hausse plus importante de l'indice à pondération égale", a écrit Mme Subramanian.
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